Réglementation NF S 61-932

3. Termes et Définitions

Aux fins du présent document, les termes et définitions suivants sont applicables.

3.2 Associativité

L’associativité implique que les éléments du système soient capables de fonctionner ensemble dans des conditions extrêmes de leurs caractéristiques électriques et fonctionnelles.

3.3 Cheminement Technique Protégé (C.T.P.)

Un cheminement technique protégé (C.T.P.) se réfère à une gaine, un caniveau ou un espace de construction dont le volume est protégé contre les incendies extérieurs, permettant aux conduites qu’il contient de continuer à fonctionner pendant une période spécifiée. Les niveaux et les critères de protection sont généralement définis dans le texte d’application.

3.20 Zone

Un bâtiment ou un établissement est généralement divisé, en termes de sécurité incendie, en plusieurs volumes qui correspondent à un local, un niveau, une cage d’escalier, un secteur, un canton ou un compartiment, le cas échéant. Une zone peut englober un ou plusieurs de ces volumes, voire l’ensemble d’un bâtiment. Les Zones de Détection (Z.D.) et les Zones de Mise en Sécurité (Z.S.), définies ci-après, n’ont pas nécessairement les mêmes limites géographiques.

3.21 Zone de Compartimentage (Z.C.)

Une zone géographique où la fonction de compartimentage est mise en place. Une Z.C. constitue également une Zone de Mise en Sécurité (Z.S.).

3.22 Zone de désenfumage (Z.F.)

Une zone géographique où la fonction de désenfumage est activée. Une Z.F. constitue aussi une Zone de Mise en Sécurité (Z.S.).

3.23 Zone de Détection (Z.D.)

Un terme générique pour désigner soit une zone surveillée par un ensemble de Détecteurs d’Incendie (D.I.), soit une zone équipée d’un ensemble de Déclencheurs Manuels (D.M.), pour lesquels une signalisation commune est prévue. On distingue :

• les Zones de Détection Automatique (Z.D.A.), surveillées au moyen de Détecteurs d’Incendie (D.I.) ;
• les Zones de Détection par Déclencheurs Manuels (Z.D.M.), équipées de Déclencheurs Manuels (D.M.).

3.24 Zone de diffusion d’Alarme (Z.A.)

Une zone géographique où le signal d’alarme générale est audible et/ou visible, indiquant l’ordre d’évacuation. Cette zone peut être équipée d’un ou plusieurs Dispositifs Sonores (D.S.) et/ou Lumineux (D.L.). Elle est également considérée comme une Zone de Mise en Sécurité (Z.S.).

3.25 Zone de mise en Sécurité (Z.S.)

Un terme générique englobant toutes les zones qui peuvent être mises en sécurité par le Système de Mise en Sécurité Incendie (S.M.S.I.).

5. Conception des Zones de Mise en Sécurité (Z.S.)

L’organisation des zones doit se conformer aux principes énoncés dans la norme NF S 61-931.

Aux fins de cette directive, les chemins et volumes techniques protégés sont considérés comme étant extérieurs à toute Zone de Mise en Sécurité (Z.S.). Ils garantissent leur propre sécurité par conception.

Un Volume Technique Protégé ne peut contenir que des équipements et des canalisations appartenant au Système de Sécurité Incendie (S.S.I.). Cependant, il est admis que ce local possède les équipements nécessaires à son fonctionnement (par exemple, des points d’éclairage).

Un Cheminement Technique Protégé (C.T.P.) ne peut contenir que des canalisations du Système de Sécurité Incendie (S.S.I.) et/ou d’autres canalisations électriques de catégorie C2 transportant des niveaux de tension similaires (T.B.T., etc.).

NOTE : Cette exigence exclut toute installation d’équipements dans le C.T.P.

6. Alimentations

6.3 Alimentations Électriques

Les commandes électriques pour passer en position de sécurité des Dispositifs Actionnés de Sécurité (D.A.S.) (transmises via les Lignes de Télécommande) ainsi que les contrôles liés à la sécurité (transmis par les Lignes de Contrôle) doivent s’effectuer sous une Très Basse Tension de Sécurité (T.B.T.S.) ou une Très Basse Tension de Protection (T.B.T.P.). L’Alimentation Électrique de Sécurité (A.E.S. ou E.A.E.S.) doit donc avoir les caractéristiques correspondant au type de tension utilisé.

Les câbles d’alimentation électrique de sécurité provenant d’une Alimentation Électrique de Sécurité (A.E.S./E.A.E.S.) physiquement séparée du (ou des) dispositif(s) alimenté(s), y compris les Dispositifs Commandés Terminaux (D.C.T.) alimentés, doivent respecter les dispositions suivantes :

• leur installation doit se conformer aux normes françaises homologuées (voir NOTE) ;
• ils doivent être placés soit dans un cheminement ou un volume technique protégé de catégorie C2, soit de catégorie CR1 (selon la norme NF C 32-070). Dans ce dernier cas, les dispositifs de dérivation ou de jonction correspondants et leurs enveloppes doivent satisfaire à l’essai au fil incandescent défini dans la norme NF EN 60695-2-11, avec une température de fil incandescent de 960 °C. Ils doivent être indépendants des autres canalisations électriques autres que les canalisations de sécurité du S.S.I. En particulier, toute intervention sur d’autres installations de distribution du bâtiment ou de l’établissement ne doit pas impacter le fonctionnement du S.S.I.

6.4 Alimentations Pneumatiques

Pour toutes les Alimentations Pneumatiques de Sécurité (A.P.S./E.A.E.S.), le calcul de leur capacité doit se baser sur les caractéristiques des composants du système à alimenter, prendre en compte les caractéristiques du réseau (pertes de charge prévisionnelles, volumes, pression, etc.), la surcharge de neige et les spécifications éventuelles d’un texte d’application.

Il est essentiel de vérifier la pression à l’aide d’un dispositif (par exemple, un manomètre) pour s’assurer que la pression dans le réseau correspond à celle calculée. De plus, ce dispositif permet de vérifier l’étanchéité du réseau.

Dans un même canton, au-delà d’une surface à désenfumer de 500 m2, une Alimentation Pneumatique de Sécurité (A.P.S./ E.A.E.S.) à usage unique (selon les normes NF S 61-939 ou NF EN 12101-10) et le réseau de distribution correspondant ne peuvent pas alimenter tous les exutoires et ouvrants de désenfumage.

Il est nécessaire de diviser l’installation en deux parties d’importance similaire, réparties chacune dans l’ensemble du canton. Cependant, le Dispositif de Commande Manuel (D.C.M.) doit être unique.

Une Alimentation Pneumatique de Sécurité (A.P.S./E.A.E.S.) à usage limité ou à usage unique (selon les normes NF S 61-939 ou NF EN 12101-10) ne peut alimenter que des Dispositifs Actionnés de Sécurité (D.A.S.) assurant la même fonction, en nombre limité par les caractéristiques de sortie de l’A.P.S ou de l’E.A.E.S.

Une Alimentation Pneumatique de Sécurité (A.P.S./E.A.E.S.) à usage unique (avec une source de sécurité constituée d’une cartouche de gaz CO2) ne doit pas être installée dans un endroit susceptible d’être exposé à une température inférieure à -20 °C.

La signalisation des états d’une Alimentation Pneumatique de Sécurité (A.P.S./E.A.E.S.) à usage unique peut être effectuée localement.

Il est également nécessaire de disposer de réserves de cartouches équivalentes à celles en service.

Les cartouches en réserve doivent être accessibles, soit dans l’enveloppe du dispositif de commande, soit dans un coffret identifié à cet effet et placé dans l’établissement.

Lorsqu’un système de ventilation de confort utilise des D.A.S. alimentés par une A.P.S. ou un E.A.E.S. à usage permanent, il est important de garantir que la qualité de l’air reste compatible avec les composants du D.A.S. Afin d’atteindre cet objectif, il est recommandé que la qualité de l’air en sortie du système source (compresseur, « assécheur », filtres, etc.) satisfasse aux spécifications du tableau suivant :

Polluant	Classe ISO	Concentration maximale (en mg/m²)	Dimension maximale (en µm)
Particules solides	7	10	40
Eau	7	500	–
Huile	4	5	–

7. Lignes de Télécommande et de Contrôle des D.A.S.

7.1 Lignes Électriques

Les lignes de télécommande et de contrôle ne doivent avoir aucune connexion galvanique entre elles ni avec tout autre circuit.

Les lignes de télécommande doivent être constituées de câbles adaptés pour les installations fixes. Leurs conducteurs doivent avoir une section égale ou supérieure à 1,5 mm2 pour les câbles rigides et à 1 mm2 pour les câbles souples. La section des conducteurs doit également être choisie de manière à prendre en compte les chutes de tension en ligne, qui pourraient compromettre la compatibilité entre les caractéristiques de sortie des dispositifs de commande et les caractéristiques d’entrée des dispositifs télécommandés.

Les lignes de télécommande par courant ainsi que les lignes de contrôle doivent être réalisées soit en câbles de la catégorie CR1 (selon la norme NF C 32-070), soit en câbles de la catégorie C2 (selon la norme NF C 32-070) placés dans des Cheminements Techniques Protégés. Cependant, elles peuvent être réalisées en câbles de la catégorie C2 et sans protection contre l’incendie dès qu’elles entrent dans la Zone de Mise en Sécurité (Z.S.) correspondant aux D.A.S. qu’elles desservent.

Les lignes de télécommande par interruption de courant doivent être réalisées, au minimum, en câbles de la catégorie C2 (selon la norme NF C 32-070). La surveillance des lignes de télécommande par courant et des lignes de contrôle est obligatoire. Cependant, il est admis que ces lignes reliant un matériel déporté de C.M.S.I. à un D.A.S. puissent ne pas être surveillées si toutes les conditions suivantes sont remplies :

• chaque ligne a une longueur inférieure à 3 m et est facilement accessible (voir NOTE 1) ;
• toutes les lignes, le matériel déporté et le D.A.S. télécommandé se trouvent dans le même volume (voir NOTE 2) ;
• une protection renforcée contre les chocs mécaniques est assurée pour ces lignes (voir NOTE 3).

Ce principe s’applique également à un matériel déporté desservant un unique Dispositif Actionné de Sécurité (D.A.S.) commun à deux Zones de Mise en Sécurité (Z.S.).

Le système doit être conçu de manière à minimiser les conséquences d’une défaillance survenue sur les câbles ou les connexions. En particulier, une ligne de télécommande au sens de la norme NF S 61-931 ne doit pas commander plus de 32 Dispositifs Actionnés de Sécurité (D.A.S.) par courant.

NOTE 1 : « Facilement accessible » signifie qu’un examen visuel doit permettre d’évaluer l’état apparent de la ligne de télécommande et/ou de sa protection mécanique sur toute sa longueur.

NOTE 2 : Dans ce contexte, un « volume » désigne une pièce ou une circulation. Il inclut les placards ainsi que les faux-planchers et faux-plafonds, à condition qu’ils soient démontables.

NOTE 3 : La protection sous un conduit rigide continu est considérée comme satisfaisant à cette spécification.

7.2 Liaisons Pneumatiques

Les liaisons pneumatiques (canalisations et raccords) nécessaires pour passer en position de sécurité doivent répondre aux caractéristiques suivantes :

• les canalisations doivent être entièrement réalisées en cuivre ou en acier inoxydable ;
• les canalisations et les raccords doivent résister à une pression d’essai égale à trois fois la pression de service, avec un minimum de 90 bars. La garantie de cette résistance doit être fournie par les fabricants des composants concernés ;
• les raccords doivent être de type étanchéité métal contre métal ;
• les liaisons pneumatiques doivent être inaccessibles au niveau d’accès 0 (selon la norme NF S 61-931) et protégées (à l’aide de fourreaux, gaines, etc.) contre les chocs mécaniques accidentels, en fonction de l’utilisation des locaux. Les raccords éventuels doivent être accessibles ;
• lorsque les liaisons pneumatiques sont encastrées, elles doivent passer par des gaines ou conduits. Ces liaisons doivent être démontables si les raccords ne sont pas accessibles ;

les liaisons pneumatiques doivent être situées à l’intérieur de locaux sans gel ou être efficacement protégées contre le gel ; la composition chimique des canalisations doit convenir au fluide transporté. En particulier, les aspects corrosifs doivent être pris en compte. En ce qui concerne le cuivre, l’identification Cu-DHP ou CW024A selon la norme européenne NF EN 12449 répond à cette exigence et doit correspondre au type de cuivre suivant :

• cuivre raffiné par électrolyse ou thermiquement désoxydé au phosphore ;
• (Cu + Ag) ≥ 99,90 ;
• 0,015 % ≤ P ≤ 0,040 %.

7.3 Liaisons de Télécommande par Câble d’Acier

7.3.1 Conditions d’Installation

La ligne de télécommande entre la sortie du dispositif de commande et l’entrée de télécommande du D.A.S. ne peut pas dépasser une certaine longueur :

• 15 m si son cheminement est visible dans son intégralité depuis le sol ;
• 8 m dans les autres cas. Les changements de direction doivent se faire à l’aide de poulies à gorge. Le nombre maximum de changements de direction autorisés par ligne de télécommande est de trois (les poulies du D.A.S. ne sont pas incluses). L’angle de changement de direction par rapport au cheminement du câble ne doit pas dépasser 110° (voir figure ci-dessous).

Angle de changement de direction du câble de la poulie

Toutes les parties accessibles situées au niveau d’accès 0 (selon la norme NF S 61-931) du câble d’acier de la ligne de télécommande doivent être protégées (avec un tube rigide, un boîtier, etc.) et le câble doit être soutenu ponctuellement au moins tous les 2 m dans les sections horizontales.

7.3.2 Caractéristiques des Matériels

Les poulies de renvoi doivent avoir un diamètre de gorge d’au moins 32 mm et un diamètre extérieur de d + 8 mm au minimum. Elles doivent être protégées contre la corrosion.

Le câble d’acier de la ligne de télécommande doit être conforme à la norme ISO 2408, avoir un diamètre extérieur nominal minimal de 2,25 mm, une âme centrale constituée d’un simple toron en acier, avec une classe de résistance à la traction de 1 770 N/mm2 et être galvanisé de qualité B.

NOTE : 1 N/mm2 = 1 MPa.

9. Règles d’Installation Propres à Certains Équipements

9.1 Dispositif de Commande et Dispositif Adaptateur de Commande (D.A.C.)

Les dispositifs de commande dont l’organe de sécurité à manipuler est au niveau d’accès 0 (selon la norme NF S 61-931) doivent être placés à proximité de l’accès principal du ou des volume(s) concerné(s) et être facilement accessibles. L’organe de sécurité à manipuler doit être positionné à une hauteur entre 0,90 m et 1,30 m du sol.

Entre l’émetteur d’ordres (Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie ou dispositif de commande) et le Dispositif Actionné de Sécurité (D.A.S.), on ne doit pas insérer plus de deux Dispositifs Adaptateurs de Commande (D.A.C.).

Une sortie de télécommande par câble d’acier ne doit commander qu’un seul dispositif aval, à moins qu’il ne s’agisse de deux ouvrants alignés côte à côte en façade, télécommandés par « tirer-lâcher ».

9.3.2.3 Dispositif de Réarmement des D.A.S.

Après une éventuelle réinitialisation du C.M.S.I. ou du dispositif de commande et lorsque le réarmement à distance des D.A.S. est prévu, l’organe de réarmement doit être situé dans la Zone de Mise en Sécurité (Z.S.) ou dans le local si celui-ci est divisé en cantons correspondant au(x) D.A.S. commandé(s).

Cela n’empêche pas le regroupement de plusieurs organes de réarmement dans la même Zone de Mise en Sécurité (Z.S.) pour un ensemble de D.A.S. de cette zone ou dans le local mentionné précédemment.

NOTE : Lorsqu’un bâtiment ne possède qu’une seule Zone de Compartimentage (Z.C.), comme dans le cas des hôtels par exemple, l’organe commun de réarmement des portes peut être installé à proximité du C.M.S.I.

Dans le cas particulier des coffrets de relayage pour conduits collectifs, il est permis que l’organe de réarmement soit situé à proximité du C.M.S.I. ou du D.C.S., ou intégré dans le C.M.S.I., mais physiquement séparé des autres fonctions du C.M.S.I. ou du D.C.S.

De plus, l’énergie de réarmement des coffrets de relayage peut être fournie par l’Alimentation Électrique de Sécurité (A.E.S./E.A.E.S.) du Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (C.M.S.I.) ou du dispositif de Commande avec Signalisation (D.C.S.), à condition que tout incident (coupure, court-circuit complet) sur la liaison électrique n’affecte pas les fonctions de mise en sécurité gérées par ledit C.M.S.I. ou D.C.S.

Les organes de réarmement à distance des Dispositifs Actionnés de Sécurité (D.A.S.) doivent être placés à un niveau d’accès autre que le niveau d’accès 0 (selon la norme NF S 61-931). Cela peut être atteint soit par conception (dispositif de commande conçu avec organe de réarmement intégré), soit par installation dans un boîtier verrouillé ou dans un local réservé au personnel habilité uniquement.

9.10 Dispositif de Dérivation et de Jonction

Toutes les jonctions sur les câbles, sauf celles situées à l’intérieur des boîtiers des composants du Système de Mise en Sécurité Incendie (S.M.S.I.) (matériels centraux, matériels déportés, déclencheurs manuels, dispositifs de commande, D.C.T, etc.), doivent être évitées.

La mise en œuvre de dispositifs de dérivation et de jonction doit respecter les conditions suivantes :

• les dispositifs de dérivation ou de jonction correspondants et leurs boîtiers doivent passer l’essai du fil incandescent défini dans la norme NF EN 60695-2-11, avec une température de fil incandescent de 960 °C ;
• les connexions doivent être faites dans un boîtier de raccordement approprié (en fonction du type de câble, de la section des conducteurs, etc.), exclusivement dédié au S.S.I., accessible et identifié pour éviter toute confusion avec d’autres installations.

Les matériels centraux, matériels déportés, déclencheurs manuels, dispositifs de commande, diffuseurs sonores/lumineux, D.C.T, ne sont pas considérés comme des dispositifs de jonction ou de dérivation et ne sont donc pas tenus de répondre à ces exigences.

10. Section ou Diamètre des Conducteurs

Les valeurs du tableau ci-dessous représentent les valeurs minimales assurant une résistance mécanique adéquate.

Cela ne dispense pas de réaliser les calculs nécessaires pour dimensionner les câbles de l’installation.

Diamètre minimal ou section minimale des conducteurs

Type de bien	Diamètre minimal	Section minimale en souple (en mm²)	Section minimale en rigide (en mm²)
Voies de transmission	0,8
Ligne de télécommande		1
Ligne de contrôle	0,8		1,5
Liaison diffuseurs sonore / diffuseurs lumineux		1
Liaison D.M.	0,8		1,5
Liaison S.D.I. / C.M.S.I.	0,8
Liaison T.R.E. / U.A.E.	0,8
Laisons d’alimentation électrique en énergie		1	1,5
Autres liaisons sans énergie	0,8

12. Accessibilité, Identification, Repérage et Implantation des Matériels

Les dispositifs de commande ne doivent pas être cachés par le vantail d’une porte lorsqu’il est en position ouverte. De plus, si une signalisation est nécessaire pour indiquer la présence de dispositifs de commande, les pictogrammes utilisés doivent être conformes au signal n° 50075rev de la norme NF X 08-003-3 relative aux signaux de sécurité. Leur emplacement doit permettre un accès permanent.

15. Essai par Autocontrôle

Avant la réception technique, l’installateur doit réaliser des essais par autocontrôle pour chaque équipement concerné et doit rédiger un document indiquant les résultats obtenus et attestant du bon fonctionnement de chaque équipement.

Ce document doit être fourni, notamment, au coordinateur S.S.I. Le résultat de chaque essai est enregistré et joint au dossier d’identité.

16. Réception Technique

Toute installation (y compris une extension ou une modification d’installation) doit faire l’objet d’une réception technique.

Elle est menée par le coordinateur S.S.I. en présence d’un représentant des installateurs.

Selon le présent document, le terme « installateur » se réfère au titulaire du contrat.

La réception technique doit englober la constitution complète du S.S.I., incluant le S.M.S.I. et éventuellement le S.D.I.

La réception technique consiste, en complément du paragraphe 5.3 « phase de réalisation » de la norme NF S 61-931 :

• en des contrôles visuels permettant de vérifier que le système installé est conforme aux spécifications du cahier des charges fonctionnel ;
• en des essais de réception technique conformément à l’Annexe A ;
• en la vérification des documents techniques contenus dans le dossier d’identité conformément aux articles 14 et 15 du présent document ;
• en la fourniture d’un rapport de réception technique. Ce document doit comporter une conclusion résumant les éventuelles remarques.